lundi 28 mai 2012

La maison de Frontenay Rohan-Rohan

Tout débute en 1943, dans une maison de deux étages (une pièce à vivre pour le rez de chaussée, une chambre pour le premier étage, un grenier pour le deuxième, le tout dépourvu de toute commodités) dans la ville de Frontenay Rohan-Rohan, au bord de la route nationale, dans les deux-sèvres. C'est un villageois, Monsieur Aucher, son épouse de 77 ans et leur petite fille de quinze ans qui habitent les lieux.


Le 24 novembre 1943, une enquête commença au domicile de la famille Aucher, suite à une demande personnelle de leur part concernant des faits étranges inexpliqués au sein de leur demeure.


Quand les gendarmes entrèrent dans la pièce à vivre du rez-de-chassée, ils constatèrent que tout était sans dessus dessous, de la vaisselle brisée, des meubles cassés,  des objets et du linge en désordre sur le sol...
La famille leur explique que deux jours plus tôt, en soirée, meubles et objets se sont mis en mouvement dans la pièce de façon effrayante, au point que l'épouse et la petite fille ont dû aller chercher l'époux sur son lieu de travail. En arrivant il constata le désordre et vit le poêle à charbon se déplacer au milieu de la pièce et la porte du buffet se fendre en deux, puis tout redevînt normal jusqu'à ce que se couchant, le jeune fille fût bloquée dans ses couvertures et jetée sur le sol par une force invisible. Le reste de la nuit fût calme jusqu'au lendemain matin ou les objets se déplacèrent de nouveau au point que le bruit alerta les voisins, qui purent constater avec panique les faits de leur propres yeux. Un gendarme passant par là, pensant n'y voir rien d'anormal en dehors d'un désordre conséquent, fût surpris de voir une boîte projetée à ses pieds au moment ou il s'en allait.
Il semblerait que des faits similaires eurent déjà eu lieu au mois de mai de la même année, mais bien moins violents que ceux-ci et depuis ce jour tout s'était passé sans encombre.

Plus tard dans la même journée, l'époux Aucher dût rappeler les gendarmes car sa petite fille ne pouvait resté assise sur une chaise sans en être éjectée par une force invisible. A quatre reprises, les gendarmes purent constater le phénomène de leur propres yeux. Le villageois commença a soupçonner qu'une personne leur aurait jeté un sort, c'est ainsi que l'espace d'une nuit et d'une journée, la petite famille alla dormir ailleurs, constatant que rien ne s'était passé, ils réintègrent donc leur maison. Au bout d'une heure et demie, les objets  recommencent à se déplacer, une chaussure se déplaca de l'étagère au lit, un couteau se planta dans le plancher...

Un gendarme restera sur les lieux jusqu'au lendemain afin de constater ce qui s'y passe. Celui-ci déclara qu'à de nombreuses reprises des objets se déplacèrent violemment au travers de la pièce, il pût sentir un courant d'air glacé et que de la vaisselle lui fût projetée sur la tête.


Les gendarmes trouvant que les faits coïncidaient de manière étrange avec la venu de leur petite fille, Melle Aucher, demandèrent à celle-ci de signer un papier, décrivant les faits et déclarant n'y être pour rien et ne lire aucun livre de magie, ce qu'elle fît. Par la suite, son père l'envoya à Niort travailler dans un hôpital psychiatrique.

Près d'un mois et demi plus tard, le médecin de l'hôpital déclara que Melle Aucher ne souffrait d'aucun trouble psychologique ou psychique mais que celle-ci lui aurait raconté être à l'origine des faits étranges qui ont eu lieu dans la maison en faisant appelle à différents trucs et astuces qu'elles leur expliqua dans les plus grands détails. Les journaux crurent la version donné par la jeune fille mais les gendarmes restèrent septiques.

C'est en février1944, que la jeune fille déclara ne plus jamais vouloir mettre un pied chez ses grands-parents et revînt sur sa déclaration, disant ne rien à voir avec les faits étranges qui eurent lieu dans la maison en 1943.

Depuis ce jour, aucun autre phénomènes anormaux n'eurent lieu dans la petite maison des deux-sèvres...

Le sanatorium Lac Edouard

C'est en 1904, que, dans la petite municipalité de Lac Edouard au nord de la Haute-Mauricie, au Québec, fût construit le sanatorium, afin de soigner les malades fortunés atteints de la tuberculose.


Ce grand bâtiment a été construit près d'un lac du même nom et d'une forêt, à l'écart de la population afin d'éviter toute propagation de la tuberculose et faire profiter aux malades d'un beau cadre de vie, du soleil et de l'air pure de la montagne ce qui pensait-on avait un effet bénéfique sur la guérison. Un petit village abandonné se trouve à proximité du sanatorium et est relié par des tunnels souterrains au sous-sol de celui-ci.

Malgré le cadre magnifique et le luxe dans lequel les malades étaient soignés de nombreux patients décédèrent de la tuberculose (bactérie infectant les poumons) qui fît des ravages durant de nombreuses années.

Suite à la découverte d'un traitement antibiotique permettant de guérir de la tuberculose, en 1950,  les sanatoriums, se mirent à fermer les uns après les autres n'étant plus nécessaires, celui de Lac Edouard ferma ses portes en 1967.



Peu de temps après, il devînt un hôpital pour vétérans et par la suite un hôpital psychiatrique afin de soigner les gens atteints de déficiences mentales, autrement dit, handicapés mentaux.

C'est en 1982 que l'hôpital ferma définitivement ses portes, et ne fût racheté qu'en 2006 par un riche homme d'affaire, qui le laisse à l'abandon et en état de délabrement depuis.



Le sanatorium a été inspecté de nombreuses fois par la SQ lors de l'enquête sur Cedrika Provencher, une petite fille de neuf ans, ayant disparu non loin des lieux en 2007 et qui n'a toujours pas été retrouvée de nos jours.

Il est raconté que lorsqu'on pénètre à l'intérieur du sanatorium, un sentiment désagréable nous submerge, nous faisant ressentir que l'on y est pas le bienvenue. On dit que l'atmosphère y est lourd et humide et que malgré la chaleur extérieur, il fait froid au sous-sol et on y trouve de la glace. Des gens ayant été visiter les lieux affirment avoir entendu de nombreuses voix, des bruit étrange ainsi que des apparitions fantomatiques.

Mythe ou réalité...




samedi 26 mai 2012

Le triangle des Bermudes

C'est dans l'Océan Atlantique, sous le tropique du cancer que trois points, Miami (Floride), San Juan (Porto Rico) et l'île des Bermudes forment un vaste triangle d'une superficie de 120 millions d'hectares.



Depuis plusieurs siècles, des avions et des bateaux sont déclarés disparus dans cette zone triangulaire relativement dangereuse dû à ses violentes tempêtes se changeant souvent en ouragan, provenant du passage de courant marin chaud. Mais le danger se trouve aussi sous cette belle eau clair, là où les grands bancs d'eaux peu profondes se trouvent à proximité des fosses les plus profondes de la terre, mêlant fort courant et récif.


Voici donc quelques exemples parmit un trop grand nombre de disparitions inexpliqués:


En janvier 1815, l'USS Epervier, disparut alors qu'il transportait à son bord le traité de paix pour mettre un terme à la guerre de 1812, qui de ce fait dura plus longtemps.


Le 14 novembre 1909, Joshua Slocum, meilleur navigateur à ce moment, disparaît à bord du "Spray" après avoir quitté Miami.


En mars 1918, un navire "l'USS Cyclops" disparait ayant à son bord les membres de l'équipage ainsi que 306 passagers.


De 1942 à 1945 pas moins de 11 avions disparurent de façon mystérieuse en ayant survoler le triangle des bermudes.


Le 5 décembre 1945, en début d'après-midi, 5 avengers en plein entraînement, s'envolent de Fort Lauderdale en Floride, une fois la mission terminée, faisant retour vers le Fort, des problèmes de radio survinrent en survolant le triangle et le contact radio fût rompu. Les 5 avengers n'arrivèrent jamais en Floride et aucune épave ne sera retrouvée.


En janvier 1948, un Tudor IV, Star Tiger disparaît mystérieusement sans laisser aucune trace, un an plus tard, un autre Tudor IV, Star Ariel, disparaît au même endroit, sans explication.

En décembre 1948, un DC-3, ayant à son bord 32 passagers ainsi que le personnel, disparaît à l'approche de Miami, on ne retrouvera rien ni personne.

En 1950, un cargo, nommé "SS Sandra" après avoir quitté la Floride, il devait se rendre au Venezuela.




Le 30 octobre 1954, 52 occupants disparaissent avec un avion de l'US Navy, c'est en vain que les recherches eurent lieu.

En août 1963, le temps est clair au-dessus du triangle des Bermudes et malgré tout, deux avions se percutent en plein vol.

Le 22 décembre 1967, un navire le "Witchcraft" fait appel aux gardes-côtes pour être remorqué, ils arrivèrent 19 minutes après et ne retrouvèrent jamais le navire ni les deux équipiers qui s'y trouvaient.

Le 22 février 1978, un avion de l'armée américaine s'apprête à atterrir quand il disparaît subitement.

En 1980, sans aucune explication, le SS Poet, un navire de 160 mètres de long sombre au fond du triangle des Bermudes.

En 1999, transportant 465 tonnes d'eau et du béton, le Genesis, après avoir perdu le contact radio, disparut et ne fût jamais retrouvé.

Le 30 mars 2004, ayant quitté les Bahamas, le PIPER-PA-32-300, disparut sans être retrouvé alors qu'il volait vers le sud.




Le manoir Ballechin

C'est en 1806, en Ecosse, que le manoir Ballechin fût bâtit par la famille Stewart sur un terrain leur appartenant déjà depuis plus de trois siècles où ils possédaient auparavant un autre manoir, c'est en ces murs, la même année que Rober Stewart vit le jour.




En 1825, Robert Stewart quitta le manoir durant 25 ans afin de partir en Indes avec la Compagnie des Indes Orientales.

En 1950, devenu Major, il revient, boiteux dû à une blessure à la jambe, souhaitant réintégré le manoir dont il a hérité durant son absence, ayant été loué entre-temps, il attendra dans un cabanon que le bail se termine.

Cet homme était vu comme excentrique par les habitants dû à ses nombreuses croyances accumulées au fil des années passées en Inde. De plus il avait une passion exacerbée pour les chiens qu'il préférait de loin aux hommes et de ce fait en possédait quatorze, il pensait même qu'après sa mort il reviendrait sous forme d'un épagneul noir, son chien favori. Il ne tolérait la présence que d'une seule personne, Sarah, sa femme de chambre qui trouvera la mort en 1873 dans la chambre du maître, dans des circonstances inexpliquées, à l'âge de 27 ans.

C'est en 1874, que le Major Robert Stewart mourut dans son manoir et fût enterré aux côtés de Sarah.
Peu de temps après, John Stewart, le neveu de Robert et sa femme s'installèrent au manoir après en avoir hérité, John fit abattre les quatorze chiens en commençant par l'épagneul noir. Ce qui aurait eu comme résultat le commencement de faits anormaux, des grattements, des odeurs fortes de chiens, attaques par un animal invisible, des bruits, des voix...

En 1878, les faits étranges étant de plus en plus fréquents et effrayants, la gouvernante prit peur et quitta le manoir.

Le prêtre jésuite Hayden, a déclaré après plusieurs hébergement dans le manoir, avoir entendu des bruits, des cris et même un chien grattant à sa porte, alors qu'évidemment il n'y avait plus aucun chien dans la propriété depuis bien longtemps, d'après l'ancienne gouvernante, il semblerait qu'il ai dormi dans les deux pièces les plus hantées du manoir.

En 1895, John Stewart mourut écrasé par un fiacre, dans une rue de Londres, ce qui parut étrange, sachant que peu de temps avant, en pleine discussion avec son associé dans le bureau ayant appartenu à feu Robert Stewart, trois voix fortes les interrompirent aux seins même de la pièce, certains y ont vu un présage.

En 1896, un capitaine de l'armée loua le manoir pour lui et sa famille pour une période de un an, mais la quitta bien plus vite malgré plusieurs mois payés d'avance, dû à des coups dans les murs, des reniflements, avoir été poussé par un animal invisible, des voix se disputant, des bruits de pas boitant...



En 1897, le marquis de Bute, le colonel Le Mesurier-Taylor et Melle Goodrich-Speer se rendirent au manoir afin d'y mener une enquête, accompagnés de trente-cinq personnes ignorant la réputation du manoir, afin d'y séjourner plusieurs jours. Dès le départ, ils déclarèrent de nombreux faits inexpliqués, des cognements, des coups, des grattements, des échos de voix, des bruits de pas, sentir des coups de queues, des apparitions tel une main pour l'un, des pattes pour l'autre ou encore les spectres de deux religieuses... Les invités commencèrent à se soupçonner les uns les autres et finirent par veiller toute la nuit avec des armes à la mains. Chacuns d'eux dit avoir vu un épagneul noir surgir de nulle part et disparaître tout aussi étrangement. Ils s'accordèrent tous sur le fait que le manoir était hanté.

Dès 1932, le manoir n'eut plus aucun locataire, personne n'osait plus habiter les lieux, et ceci pendant trente et un ans et c'est en 1963 que le manoir fût détruit.


Le caveau de la famille Chase

L'histoire débute dans la Barbade, une île proche de la Martinique au XVIIIe siècle, quand les Walronds, une riche famille de planteurs, font tailler pour leur famille, un caveau dans le roc, dans le cimetière Christ Church.


C'est en 1807, qu'une première personne y fût enterrée, une femme du nom de Thomasina Goddard.

En 1808, le caveau est cédé à une seconde famille de planteurs, les époux Chase, cette même année ils y firent enterrer leur fille de deux ans, Mary Ann Chase, décédée d'une maladie infantile et scellèrent le caveau.

En juillet 1812, on fit réouvrir celui-ci afin d'y placer le cercueil de la soeur aînée de Mary Ann, Dorcas Chase, qui dit-on se serait laisser mourir de faim pour échapper à son père.

En août 1812, ce fût le tour du père lui-même, Thomas Chase, de trouver la mort, mais quand la dalle fut retirée afin d'y installer le cercueil, les esclaves prirent peur et en voyant que les cercueils en plomb des deux filles Chases avaient été déplacés pour être mis debout la tête en bas et celui de Mrs Goddard sur le côté.
Le pasteur et le révérend firent remettre tout en ordre, placer le gros cercueil en plomb du père et sceller le caveau.

En septembre 1816, l'énorme dalle de marbre fût une fois de plus retirée pour enterrer Samuel Brewster Ames, en descendant dans celui-ci le révérend découvrit que les cercueils avaient encore été déplacés et que celui de Thomas Chase avait été déplacé à l'opposé. Le caveau fût examiné afin de comprendre mais en vain. Une fois de plus tout fût remis en ordre et le nouveau cercueil installé. La lourde plaque de marbre fût remise et le chevalet servant à l'installer, retiré, pour être sûr que personne n'y entre, sachant que sans celui-ci même huit hommes forts ne peuvent pas la soulever.




En novembre 1816, il fût réouvert afin d'y installer le cercueil du père de Samuel Brewster Ames, enterré huit semaines auparavant. Le révérend ainsi que le magistrat et le gouverneur de l'île descendirent ensemble dans le caveau pour juger de l'état de celui-ci, une fois de plus les cercueils en plomb sont en désordre sauf celui en bois de Mrs Goddard. Un examen des plus précis fût fait par des experts sur chaque cercueil et l'intérieur du caveau, mais ceux-ci ne découvrirent absolument rien. La grosse dalle de marbre fût cette fois scellée avec du ciment.

En juillet 1819, Thomasina Clarke décède, le ciment est d'abord examiné par des experts qui ne trouvent aucune trace, le ciment est toujours scellé. Les esclaves eurent énormément de mal à retirer la dalle, ce qui s'expliqua quand ils découvrirent que le cercueil de Thomas Chase était coincé derrière celle-ci et les autres cercueils déplacés. Une fois de plus tous furent remit en place et le caveau de nouveau scellé mais cette fois-ci avec des précautions particulières, tel l'impression de sceaux dans le ciment qui si ils sont toujours entier prouvent que le caveau n'a pas été ouvert.

En avril 1820, ne tenant plus, le gouverneur de la Barbade accompagné d'autres professionnels décide de faire ouvrir le caveau afin de vérifier que tout soit en ordre. Les sceaux dans le ciment étaient toujours intacts et pourtant derrière la dalle, les cercueils en plomb des deux filles, bloquaient l'entrée et les autres cercueils était sans dessus dessous, seul le cercueil de Mrs Goddard n'avait pas bougé. Des experts inspectèrent tout le caveau à la recherche de tunnels mais ne trouvèrent rien du tout malgré toutes les techniques employées.



Le gouverneur fit le choix de sortir les cercueils du caveau et de les enterrer ailleurs, depuis celui-ci est resté vide, ouvert et le mystère reste entier.

Certains pensent que Dorcas Chase qui s'était laissé mourir de faim pour fuir son père, ne voulait pas reposer à ses côtés... Ou bien encore que ceci est le résultat le forces surnaturelles car les cercueils étant fait de plomb, empêchent la décomposition rapide des corps...

L'asile d'aliénés d'Athènes

C'est le 9 janvier 1874 que l'hôpital psychiatrique ouvre ses portes, sur les hauteurs d'une colline, près de Victoriaville, à l'Est de la ville d'Athènes, dans l'Ohio aux Etats-Unis.



A l'époque l'hôpital fait partie des plus luxueux, il est entouré de plusieurs hectares de vergers, de terres agricoles, de parcs, a même un étang et fait face à la rivière Hocking. IL a la capacité d'accueillir, dans des chambres individuelles, 544 patients.

Le docteur Thomas Story Kirkbride spécialisé dans les maladies mentales, est à l'origine de cet Institut, ce qui valu le nom de "bâtiments Kirkbride" à l'ensemble des constructions. Le bâtiment central a été bâtit pour l'administration, il est entouré de deux grandes ailes, l'une faite pour loger les femmes et l'autre les hommes, les cas les plus sévères étant éloignés le plus possible du bâtiment administratif et donc relayés aux extrémités.




le Dr Kirkbride a la conviction que , l'entretien des parcs, la culture des champs, l'élevage de porcs... en plus de permettre à l'établissement d'être auto-suffisant, a un rôle thérapeutique sur les patients qui profitent de l'air pur et d'un superbe cadre de vie.

Mais avec les années l'institut accueille de plus en plus de patients et se retrouve rapidement avec 2000 patients dans les années 1900, ce qui a évidemment comme résultat de dégrader les soins et l'hébergement des malades qui n'ont plus leur chambre individuelle mais se retrouvent entassés à plusieurs dans celles-ci, les infirmières doivent gérer pas moins d'une cinquantaine de patients chacune. Ce manque de bons soins va aboutir sur des mauvais traitements de différent degrés, tel que l'enfermement, la malnutrition, l'immersion dans des bains d'eau bouillante ou glacée, la lobotomie, les électrochocs, ainsi que la lobotomie trans-orbitale. C'est à cette période que certains malades auraient tentés au travers des barreaux de leur fenêtre, de graver des mots dans la pierre, l'une de ses phrases est encore visible aujourd'hui "Je n'ai jamais été fou".

                                                       


Les années 60 mettent l'accent sur la barbarie de certaines pratiques et les remplacent pas les traitements par médicaments psychotropes ce qui diminuent considérablement le nombre de patients de l'hôpital qui désormais est surnommé "The Ridges", ce qui signifie "les crêtes".

En décembre 1978, des recherches sont menées durant six semaines concernant une patiente disparue du nom de Margaret Schilling en vain. C'est en janvier 1979 que son corps fut découvert en état de décomposition dans une zone désaffectée, au troisième étage dans une partie inoccupée. On ne sût jamais comment la patiente a pût être enfermée dans cette pièce mais suite au rapport il fût déclaré qu'elle serait morte d'une crise cardiaque. Fait étrange, quand le corps fût retiré du sol sur lequel il a été retrouvé, la forme de celui-ci laissa une empreinte du corps de la victime et malgré les tentatives de nettoyage avec plusieurs solvants, la silhouette de la patiente est toujours intact de nos jours.




En 1993, les derniers patients ont été déplacés dans un  hôpital plus petit. C'est ainsi qu'une partie des terres agricoles ont été cédés à l'Université de l'Ohio se trouvant non loin du domaine et un des bâtiment a été rénové pour devenir le Musée d'Art Kennedy. 


Une jeune étudiante du nom de "Debbie 'Ralph' Southall aurait dit-on, voulu visiter la pièce en pleine nuit ou fut découvert le corps de la patiente disparue, elle aurait déclaré ensuite être poursuivie par le fantôme de Margaret Schilling et ce serait donné la mort peu de temps après.


Il a été découvert, par photographie aérienne, que l'hôpital est entouré de cinq cimetières qui formeraient un pentagramme autour du bâtiment réputé le plus hanté.




Il est raconté que dans l'un des cimetières du domaine, les pierres tombales ne portent aucun nom des personnes qui y sont enterrées mais des numéros, dû au fait que leur mort aurait fait suite à d'horribles expériences médicales. Mais il semblerait qu'il existe une liste où chaque nom serait associés au numéro de la pierre tombale ou se trouve le patient.








Aujourd'hui le bâtiment est connu sous le nom de Lin Hall et abrite toujours le Musée d'Art Kennedy et de nombreuses pièces utilisées par l'Université.

dimanche 6 mai 2012

La prison d'Alcatraz

Voici l'histoire de la prison hantée la plus célèbre du monde.




L'île d'Alcatraz fut découverte en 1775 par Juan Manuel De Ayala  dans la baie de San Francisco, dans l'Ouest des Etats-Unis, en Californie.

En 1846, le gouverneur du Mexique Pio Pico offre l'île à JulianWorkman qui lui fit la promesse d'y faire construire un phare.

En 1850, le gouvernement américain en prit possession et sur ordre présidentiel en fit une réserve militaire pour l'armée américaine et au cours de l'année y dressa une forteresse ainsi qu'un phare qui fut le premier à être érigé sur la côte pacifique.

En 1853, l'île commença à être fortifiée, sur tout son contour de hauts murs furent dressés, ainsi qu'une citadelle, les travaux durèrent jusqu'en 1859.

Dès 1909 elle est destiné à devenir officiellement une prison militaire et ce jusqu'à 1933, une partie de la prison sera même construite par les prisonniers militaires, elle sera surnommée "The Rock" qui signifie "Le Rocher".

En 1933, le ministère de la justice en fait une prison fédérale de très haute sécurité et devient USP Alcatraz "United States Prison", prête à accueillir les plus grands criminels.

De nombreux détenus tentèrent de s'évader d'Alcatraz, Theodore Cole et Ralph Roe, le 16 décembre 1937 se sont noyés dans l'eau glacée de la baie, Bernie Coy, Marvin Hubbard, Miran Thompson, Sam Shockley et Clarence Carnes, tués par les gardes en tentant de s'échapper en 1946. En juin 1952, Franck Morris, Clarence Anglin et John Anglin s'évadent et ne seront jamais retrouvés!

Un jour un prisonnier a déclaré aux gardiens avoir vu une créature aux yeux verts qui tentait de l'attaquer, il fut évident qu'aucun gardien ne tînt compte de ses paroles, et fut retrouvé mort par strangulation le soir même dans sa cellule. Le plus étrange restant que lors de l'appel du lendemain, la prison comptait un détenu de trop...



Les prisonniers les plus dangereux ont été détenus à Alcatraz, Al Capone, George Kelly, Alvin Karpis, Henry Young, Robert Stroud... Le pénitencier aura été le théâtre de bons nombres de bagarres, évasions, souffrances, suicides...

Robert Kennedy, procureur général des Etats-Unis, suite au coût trop élevé nécessaire au bon fonctionnement d'Alcatraz, prend la décision de fermer ses portes définitivement le 21 mars 1963.

En 1969, profitant du traité de 1868, qui les autorise à utiliser l'île si l'état ne le fait pas, des tribus indiennes l'envahissent, voulant en faire un centre d'étude écologique mais ils seront évacués moins de deux ans après par le gouvernement fédéral.

Dès 1973, l'île d'Alcatraz ouvre ses portes aux publics afin d'être visitée par les touristes du monde entier.

De nombreux visiteurs témoignent avoir ressentis une étrange sensation les envahir à peine arrivé sur l'île et également d'avoir été témoins d'étranges manifestations.
-Des ombres apparaîtraient dans le couloir principal, phénomène probablement lié au fait que trois détenus tentant de fuir les gardiens, furent abattus en ce même lieu.
-Le bloc C serait hanté par trois fantômes de détenus décédés dans la prison durant leur incarcération.
-Il semblerait que la musique du Banjo d'Al Capone résonne parfois près des douches, là où il en jouait de son vivant, à déclaré un gardien de la prison.
-Dans la chapelle et la blanchisserie, l'apparition de George la mitraille aurait été remarquée.
-Ainsi que celle du suicidé Alvin l'affreux dans la cuisine et la boulangerie.
-Celle d'un détenu assassiné dans la cellule d'isolement 14D, apparaîtrait dans celle-ci accompagné d'un vent violent.
-Mais aussi celle d'un prisonnier mort en ces lieux aurait été vu dans le bloc de cellules Michigan, le spectre, accompagné de cris, de bruit et d'une odeur de cadavre, fixerai les personnes y entrant.

Il est dit que même lorsque la prison était encore en activité, de drôles de phénomènes s'y passaient, tel que des bruits de pas, des cris des odeurs très fortes et aucun de ces faits ne purent être expliqués...

                                                                                                                                      Jennifer B.










La maison de Hem

Voici l'histoire de la maison hantée la plus célèbre de France




C'est en 1939 que cette grande bâtisse fut construite, à quelques kilomètres de Lille, dans le village de Hem, à Villeneuve d'Ascq dans la région du Nord-Pas-De-Calais, sur l'une des routes du quartier de Hempempont.

Il y a de ça de nombreuses années, un couple vivait dans cette maison avec leur petit garçon, qui à l'âge de cinq, décéda d'une mort inexpliquée. La douleur étant trop intense pour les parents, ils décidèrent de quitter la maison et de la mettre en location, pour oublier ce moment tragique de leur vie.

Il est dit que les familles qui se succédèrent dans cette demeure, ne restèrent que peu de temps, que certains phénomènes paranormaux eurent lieu entre ses murs, tels des bruit de pas, des rires et des pleurs d'enfant. Pour les locataires cette maison était maudite et ils s'empressaient de la quitter. Il semblerait également que plusieurs hommes de différentes famille ayant habitées les lieux, s'y soient donné la mort par pendaison, à divers périodes mais toujours dans la même pièce.

La maison ne cessa de changer de propriétaire pendant un très longue période, jusqu'à ce qu'elle finisse entre les mains du maire de la ville lui-même. Il dit vouloir la rénover mais finit par décider de la détruire, mais voilà qu'une étrange succession de faits inexpliqués se mit à toucher les machines et autres outils utilisés, provoquant des pannes à répétition ainsi que la disparition de certains matériaux. La peur commença à se déclarer chez les ouvriers quand plusieurs chiens de garde furent retrouvés mort sur le chantier. La destruction de la maison fut donc annulée et le maire se contenta de murer chaque fenêtre et entrée de la maison,il semblerait que seule la fenêtre de la chambre du petit garçon ne le fut pas totalement. Il fit également poser un grillage sur tout le contour de la maison, y mit un berger allemand pour monter la garde ainsi qu'un panneau affichant "propriété privé attention danger".

Plusieurs phénomènes ont été rapportés par les voisins et habitant du quartier, certains déclarent avoir vu l'espace de quelques secondes de la fumée s'échapper de la cheminée et d'autres avoir aperçu de la lumière dans la chambre du petit garçon ainsi que dans la pièce où ce sont pendus plusieurs hommes.

C'est en 2006, que la maison d'Hem fut rachetée par une église évangélique et devint un lieu de prière, ce qui aurait apparemment eu pour effet de chasser les mauvais esprits.

                                                                                                                                   Jennifer B.


La maison d'Amityville

Voici l'histoire de la maison hantée la plus célèbre des états-unis.




Le terrain est située au Nord-Est de New-York, sur Long Island au 112 Ocean Avenue, dans la petite ville d'Amityville.

L'histoire aurait débuté en 1600, lorsque le révérend John Jeremy Ketchum après avoir été chassé de Salem pour acte de sorcellerie, s'installa à Amityville où il fit construire un foyer pour les amérindiens sur le site actuel de la maison, il les aurait en fait torturé puis jeté dans le lac d'Amityville, pour ensuite se donner la mort en se tranchant la gorge dans la cave de la maison, dit-on dans le but de la hanter à tout jamais. Suite à ces évènements, le terrain devint un cimetière indien où en 1909 dû à de fortes pluies, un crâne de chef indien se brisa, depuis ce jour les esprits indiens commencèrent à hanter les lieux.

En 1928, fut construite par un certain Monahan, dans un quartier résidentiel, cette grande maison de style colonial Hollandais, s'étalant sur trois étages, contenant six chambres à coucher, un grand salon, une grande salle à manger, trois salles de bain, un sous-sol, un garage, une véranda fermée et un hangar. Deux familles s'y installeront successivement sans encombres semble t-il.

C'est en 1965 que Ronald Defeo Senior et Louise Brigante, d'origine Américo-italienne, s'y installe avec leur cinq enfants, Ronald Junior, Dawn, Allison, Mark et John. La maison fut nommée par ses occupants "High Hope"  ce qui signifie "grandes espérances". Mais voilà que le 13 novembre 1974, à 3h15 du matin, Ronald Junior, alors âgé de 24 ans, sous l'emprise de voix surnaturelles émanant de la maison, comme il l'expliquera plus tard, prend son fusil calibre 357 magnum et tue de sang froid ses deux parents ainsi que ses quatre frères et soeurs pendant leur sommeil. Le même jour à 18h35, un certain Joey Yeswit rentre en contact avec la police, afin de leur expliquer que Ronald Junior lui a déclarer dans un bar que toute sa famille venait d'être assassinée avant de le conduire sur les lieux, où il pu constater les meurtres de ses propres yeux. Une enquête sera ouverte et malgré la fausse version élaborée par Ronald Junior pour s'en sortir, suite à un long interrogatoire, il finira par avouer et plaidera la folie, le 22 septembre 1975 il sera condamné à six peines consécutives de vingt cinq ans pour folie meurtrière à la prison de Danemorra. Suite à ce massacre la maison est remise en vente et est surnommée "la maison du diable" dû à ses deux petites lucarnes en quarts de lune perçues comme étant les yeux du diable.

Le 18 décembre 1975, la maison ainsi qu'une partie du mobilier de la famille Defeo trouvent de nouveaux acquéreurs, George Lutz et sa femme Kathleen, n'étant pas superstitieux, s'installent dans la maison avec leurs trois enfants malgré le massacre qui y a eu lieu. Etant très croyante, la famille demande à un prêtre de bien vouloir bénir chaque pièce de leur nouvelle maison, celui-ci déclara avoir entendu une voix lui ordonnant de quitter la maison, mais eu tout de même le temps de bénir les lieux, les Lutz décident malgré tout d'y rester. C'est alors qu'une série d'évènements inexpliqués se succèdent, des bruits de pas, des odeurs écoeurantes, des coups dans les murs, des variations de températures, des nuées de mouches en hiver ainsi que des déplacements d'objets. Malgré leurs efforts pour continuer à vivre normalement, George et Kathleen vivent dans la peur et ne dorment plus la nuit. Ce n'est qu'au bout de vingt huit jours de vie dans cette maison que la famille Lutz s'enfuit laissant derrière elle la quasi totalité de ses biens.

En 1977, Jay Anson aidé par les témoignages de George et Kathleen, écrit le livre devenu best seller "The Amityville Horror- A True Story".

En 1979, cette histoire inspira également Stuart Rosenberg qui réalisa le film à succès "Amityville, la maison du diable".

Il semblerait que depuis ce jour, chaque famille ait vécu paisiblement dans "la maison du diable" et n'y ait vu aucun phénomène inexpliqué de quelque nature que ce soit, mais une rumeur court disant que chaque nouvel acquéreur doit signer un papier promettant de ne parler d'aucun phénomènes étranges à qui que ce soit. Ces derniers prirent tout de même soin de retirer les deux fenêtres en quarts de lune et d'y mettre un modèle standard, de repeindre la maison pour qu'elle soit moins sombre et de changer l'adresse postale afin d'induire en erreur les quelques curieux qui oseraient tenter de s'y aventurer.

                                                                                                                                       Jennifer B.









samedi 5 mai 2012

Le sanatorium de Waverly Hills

                 Voici l'histoire de l'un des lieux réputé pour être l'un des plus hanté des états-unis.








C'est dans le département du Kentucky, que le sanatorium fut fondé en 1911, près de Louisville, cet hôpital fut créé dans le but de soigner les malades atteint de la tuberculose, au départ il ne comptait qu'un bâtiment en bois réparti sur deux étages, ayant la capacité d'accueillir cinquante patients. Plusieurs travaux seront alors entrepris au fil des années afin d'agrandir l'hôpital, en 1916 la capacité d'accueil s'élève à cent trente patients, mais l'épidémie de tuberculose faisant de plus en plus de victimes, les travaux reprennent. C'est alors qu'en octobre 1926 fut inauguré un sanatorium de cinq étages (abritant plusieurs solariums, salles de chirurgie, salles de thérapie, laboratoire médical, salle de rayon x, salle d'héliothérapie, cuisine, coiffeur, magasin...) ainsi que des bâtiments annexes, permettant d'y accueillir plus de quatre cent patients et bénéficiant à défaut de traitement efficace d'un équipement perfectionné. Un tunnel doté de rails fut également construit afin de relier le sanatorium à la colline sur laquelle il se trouvait, de manière à pouvoir le ravitailler à l'aide d'un chariot, en toute sécurité. Plus tard il sera également appelé "Tunnel de la mort" dû à son utilisation pour évacuer les corps hors du sanatorium pendant le point culminant de l'épidémie. En 1943 l'épidémie de tuberculose est en perte de vitesse, le sanatorium n'ayant plus de raison d'être, les patients sont conduits dans celui de Hazelwood. En 1962, Waverley Hills est de nouveau en service et devient un hôpital gériatrique jusqu'en 1981 où il fermera définitivement ses portes.






De nombreuses rumeurs circulent, comme celle accusant le corps médical d'expérimentations sur les malades, telle la thoracoplastie qui consiste à sectionner certaines côtes afin de provoquer l'affaissement de la cage thoracique il apparaît qu'à l'époque cette pratique était tout à fait légale si aucune autre n'avait obtenu de résultat. Il est également dit que plus de 63 000 personnes seraient décédés dans l'enceinte du sanatorium et auraient ensuite été évacuées discrètement durant la nuit par le tunnel de la mort, ces propos auraient été démentis en déclarant que seules 6000 à 8000 patients seraient décédés dans l'enceinte du sanatorium. La salle 502 a également beaucoup fait parler d'elle, elle était située au cinquième étage ou se trouvaient de nombreux patients mentalement aliénés, deux infirmières s'y seraient donné la mort, l'une en 1928 fut retrouvée pendu au plafond et la seconde en 1932 sauta par la fenêtre. Suite à ça, les gens ayant eu la curiosité de visiter Waverly Hills déclarent avoir été témoins de nombreux phénomènes paranormaux, tel l'apparition du spectre d'une jeune infirmière se promenant au cinquième étage, celle d'une petite fille jouant à la balle dans les couloirs, malgré l'absence d'électricité certains déclarent avoir vu de la lumière par la fenêtres des bâtiments, des ombres se déplaçant près des fenêtres, ils auraient également entendu des bruits de portes, de pas ainsi que des voix provenant du tunnel de la mort qui dit-on auraient été enregistrées en EVP. Ces déclarations restant invérifiables à chacun de faire son propre jugement sur cette affaire...

                                                                                                                                        Jennifer B.