lundi 28 mai 2012

La maison de Frontenay Rohan-Rohan

Tout débute en 1943, dans une maison de deux étages (une pièce à vivre pour le rez de chaussée, une chambre pour le premier étage, un grenier pour le deuxième, le tout dépourvu de toute commodités) dans la ville de Frontenay Rohan-Rohan, au bord de la route nationale, dans les deux-sèvres. C'est un villageois, Monsieur Aucher, son épouse de 77 ans et leur petite fille de quinze ans qui habitent les lieux.


Le 24 novembre 1943, une enquête commença au domicile de la famille Aucher, suite à une demande personnelle de leur part concernant des faits étranges inexpliqués au sein de leur demeure.


Quand les gendarmes entrèrent dans la pièce à vivre du rez-de-chassée, ils constatèrent que tout était sans dessus dessous, de la vaisselle brisée, des meubles cassés,  des objets et du linge en désordre sur le sol...
La famille leur explique que deux jours plus tôt, en soirée, meubles et objets se sont mis en mouvement dans la pièce de façon effrayante, au point que l'épouse et la petite fille ont dû aller chercher l'époux sur son lieu de travail. En arrivant il constata le désordre et vit le poêle à charbon se déplacer au milieu de la pièce et la porte du buffet se fendre en deux, puis tout redevînt normal jusqu'à ce que se couchant, le jeune fille fût bloquée dans ses couvertures et jetée sur le sol par une force invisible. Le reste de la nuit fût calme jusqu'au lendemain matin ou les objets se déplacèrent de nouveau au point que le bruit alerta les voisins, qui purent constater avec panique les faits de leur propres yeux. Un gendarme passant par là, pensant n'y voir rien d'anormal en dehors d'un désordre conséquent, fût surpris de voir une boîte projetée à ses pieds au moment ou il s'en allait.
Il semblerait que des faits similaires eurent déjà eu lieu au mois de mai de la même année, mais bien moins violents que ceux-ci et depuis ce jour tout s'était passé sans encombre.

Plus tard dans la même journée, l'époux Aucher dût rappeler les gendarmes car sa petite fille ne pouvait resté assise sur une chaise sans en être éjectée par une force invisible. A quatre reprises, les gendarmes purent constater le phénomène de leur propres yeux. Le villageois commença a soupçonner qu'une personne leur aurait jeté un sort, c'est ainsi que l'espace d'une nuit et d'une journée, la petite famille alla dormir ailleurs, constatant que rien ne s'était passé, ils réintègrent donc leur maison. Au bout d'une heure et demie, les objets  recommencent à se déplacer, une chaussure se déplaca de l'étagère au lit, un couteau se planta dans le plancher...

Un gendarme restera sur les lieux jusqu'au lendemain afin de constater ce qui s'y passe. Celui-ci déclara qu'à de nombreuses reprises des objets se déplacèrent violemment au travers de la pièce, il pût sentir un courant d'air glacé et que de la vaisselle lui fût projetée sur la tête.


Les gendarmes trouvant que les faits coïncidaient de manière étrange avec la venu de leur petite fille, Melle Aucher, demandèrent à celle-ci de signer un papier, décrivant les faits et déclarant n'y être pour rien et ne lire aucun livre de magie, ce qu'elle fît. Par la suite, son père l'envoya à Niort travailler dans un hôpital psychiatrique.

Près d'un mois et demi plus tard, le médecin de l'hôpital déclara que Melle Aucher ne souffrait d'aucun trouble psychologique ou psychique mais que celle-ci lui aurait raconté être à l'origine des faits étranges qui ont eu lieu dans la maison en faisant appelle à différents trucs et astuces qu'elles leur expliqua dans les plus grands détails. Les journaux crurent la version donné par la jeune fille mais les gendarmes restèrent septiques.

C'est en février1944, que la jeune fille déclara ne plus jamais vouloir mettre un pied chez ses grands-parents et revînt sur sa déclaration, disant ne rien à voir avec les faits étranges qui eurent lieu dans la maison en 1943.

Depuis ce jour, aucun autre phénomènes anormaux n'eurent lieu dans la petite maison des deux-sèvres...

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