samedi 26 mai 2012

L'asile d'aliénés d'Athènes

C'est le 9 janvier 1874 que l'hôpital psychiatrique ouvre ses portes, sur les hauteurs d'une colline, près de Victoriaville, à l'Est de la ville d'Athènes, dans l'Ohio aux Etats-Unis.



A l'époque l'hôpital fait partie des plus luxueux, il est entouré de plusieurs hectares de vergers, de terres agricoles, de parcs, a même un étang et fait face à la rivière Hocking. IL a la capacité d'accueillir, dans des chambres individuelles, 544 patients.

Le docteur Thomas Story Kirkbride spécialisé dans les maladies mentales, est à l'origine de cet Institut, ce qui valu le nom de "bâtiments Kirkbride" à l'ensemble des constructions. Le bâtiment central a été bâtit pour l'administration, il est entouré de deux grandes ailes, l'une faite pour loger les femmes et l'autre les hommes, les cas les plus sévères étant éloignés le plus possible du bâtiment administratif et donc relayés aux extrémités.




le Dr Kirkbride a la conviction que , l'entretien des parcs, la culture des champs, l'élevage de porcs... en plus de permettre à l'établissement d'être auto-suffisant, a un rôle thérapeutique sur les patients qui profitent de l'air pur et d'un superbe cadre de vie.

Mais avec les années l'institut accueille de plus en plus de patients et se retrouve rapidement avec 2000 patients dans les années 1900, ce qui a évidemment comme résultat de dégrader les soins et l'hébergement des malades qui n'ont plus leur chambre individuelle mais se retrouvent entassés à plusieurs dans celles-ci, les infirmières doivent gérer pas moins d'une cinquantaine de patients chacune. Ce manque de bons soins va aboutir sur des mauvais traitements de différent degrés, tel que l'enfermement, la malnutrition, l'immersion dans des bains d'eau bouillante ou glacée, la lobotomie, les électrochocs, ainsi que la lobotomie trans-orbitale. C'est à cette période que certains malades auraient tentés au travers des barreaux de leur fenêtre, de graver des mots dans la pierre, l'une de ses phrases est encore visible aujourd'hui "Je n'ai jamais été fou".

                                                       


Les années 60 mettent l'accent sur la barbarie de certaines pratiques et les remplacent pas les traitements par médicaments psychotropes ce qui diminuent considérablement le nombre de patients de l'hôpital qui désormais est surnommé "The Ridges", ce qui signifie "les crêtes".

En décembre 1978, des recherches sont menées durant six semaines concernant une patiente disparue du nom de Margaret Schilling en vain. C'est en janvier 1979 que son corps fut découvert en état de décomposition dans une zone désaffectée, au troisième étage dans une partie inoccupée. On ne sût jamais comment la patiente a pût être enfermée dans cette pièce mais suite au rapport il fût déclaré qu'elle serait morte d'une crise cardiaque. Fait étrange, quand le corps fût retiré du sol sur lequel il a été retrouvé, la forme de celui-ci laissa une empreinte du corps de la victime et malgré les tentatives de nettoyage avec plusieurs solvants, la silhouette de la patiente est toujours intact de nos jours.




En 1993, les derniers patients ont été déplacés dans un  hôpital plus petit. C'est ainsi qu'une partie des terres agricoles ont été cédés à l'Université de l'Ohio se trouvant non loin du domaine et un des bâtiment a été rénové pour devenir le Musée d'Art Kennedy. 


Une jeune étudiante du nom de "Debbie 'Ralph' Southall aurait dit-on, voulu visiter la pièce en pleine nuit ou fut découvert le corps de la patiente disparue, elle aurait déclaré ensuite être poursuivie par le fantôme de Margaret Schilling et ce serait donné la mort peu de temps après.


Il a été découvert, par photographie aérienne, que l'hôpital est entouré de cinq cimetières qui formeraient un pentagramme autour du bâtiment réputé le plus hanté.




Il est raconté que dans l'un des cimetières du domaine, les pierres tombales ne portent aucun nom des personnes qui y sont enterrées mais des numéros, dû au fait que leur mort aurait fait suite à d'horribles expériences médicales. Mais il semblerait qu'il existe une liste où chaque nom serait associés au numéro de la pierre tombale ou se trouve le patient.








Aujourd'hui le bâtiment est connu sous le nom de Lin Hall et abrite toujours le Musée d'Art Kennedy et de nombreuses pièces utilisées par l'Université.

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